
Notre adhérente effectue un achat sur un faux site « SNCF » pour profiter d’un prix réduit pour obtenir une carte de réduction. Le lendemain, elle reçoit un appel du « service antifraude » de la LCL qui l’avertit que son compte risque d’être « pillé » par des fraudeurs, et que pour prévenir ce risque, il serait urgent de protéger son épargne en la transférant sur le compte courant !
Elle effectue le mouvement, sans donner ni son numéro de compte ni son code secret. Ce pseudo service bancaire la recontacte alors, en l’avertissant qu’un paiement de 1939.98 € pour le compte de Darty.com devra être validé, à défaut d’autre créances pourront être débitées dans la nuit sur son compte, tout en lui précisant qu’elle serait remboursée. Totalement désorientée, notre adhérente a validé ce paiement qui lui était demandé. Le soir même, elle soupçonne une arnaque dont elle serait victime, remet son épargne en l’état initial, verrouille sa carte et adresse un message à sa conseillère de banque pour l’informer de la situation.
Dès le lendemain, elle rencontre sa conseillère. Celle-ci constate que le débit sur le paiement frauduleux n’a pas été encore réalisé. Elle déclare cependant qu’elle ne pourra rien faire si la cliente a validé le paiement, et lui conseille d’aller porter plainte. Le 5 décembre 2024, la gendarmerie de la Grande Motte où elle réside refuse le dépôt de plainte car il n’y a pas de preuve de l’escroquerie
Le lendemain, le débit apparait sur le compte, notre adhérente peut alors aller porter plainte et va déposer le récépissé de celle-ci à la banque. Les jours suivants, elle dépose réclamation auprès de la banque, renouvelle sa carte bancaire, adresse un mail à l’Arcep et pousse la porte de l’UFC.
Nous adressons alors un courrier RAR à l’agence qui l’ignore. Nous proposons alors à notre adhérente de saisir un conciliateur de justice. La conciliation a lieu mi-juin 2025 et suite à celle-ci la banque accepte un compromis amiable avec notre l’adhérente.